Interview

L’APPORT DE L’OSTEOPATHIE

À LA MÉDECINE CLASSIQUE

Vous qui êtes Rhumatologue et Osteopathe comment comment se fait-il que vous en soyez venue à pratiquer l’ostéopathie?

Au bout de quelques années de pratique de la rhumatologie en cabinet, on se rend vite compte que les patients reviennent toujours avec les mêmes pathologies. Lorsque l’imagerie ne met aucune lésion en évidence on ne comprend pas pourquoi le patient continue à avoir mal. Les tendinites durent des mois ou des années malgré les AINS qui occasionnent souvent des effets secondaires après quelques temps et doivent être arrêtés. Pour l’arthrose, en dehors des infiltrations de cortisone ou d’acide hyaluronique et de quelques fortifiants des cartilages, on n’a rien à proposer. Quand les patients parlent de l’influence du climat sur leurs articulations, nous n’avons aucune explication à leur donner. La recherche fait de grandes études qui expliquent toutes les interactions moléculaires de l’inflammation mais en pratique il y a très peu de résultats. Si l’on veut soulager son patient il faut donc prendre en compte d’autres paramètres, essayer de comprendre les choses d’une autre manière, se tourner vers d’autres types de thérapie.

Ainsi l’ostéopathie est une autre manière de concevoir l’homme, plus globale. En ostéopathie, on considère qu’en l’absence de pathologie et de douleur, l’organisme est en équilibre. Cela ne veut pas dire que l’organisme est dans un état de santé parfait. La perfection n’est pas de ce monde. Il y a donc des dysfonctions mais le corps arrive à les gérer. Lorsqu’il y a trop de dysfonctions l’organisme ne peut plus fonctionner correctement et une douleur se crée ou une maladie. Le traitement ostéopathique consiste donc à soigner les dysfonctions. Lorsqu’il y a moins de dysfonctions le corps peut à nouveau fonctionner correctement. En ostéopathie on examine donc tout le corps et on traite tout le corps à chaque séance. Cela nécessite d’être capable de ressentir les dysfonctions, de pouvoir les palper, par exemple l’état asymétrique des muscles: les différences de tonus de deux quadriceps, par exemple. On a donc une vision 3D de l’organisme du patient.

Quelles différences y-a-t’il avec l’examen médical classique?

L’examen type en rhumatologie consiste à repérer les zones douloureuses dont se plaint le patient, à rechercher les point douloureux sur cette zone, à déterminer les manœuvres susceptibles de reproduire la douleur (par exemple la flexion pour un genou ou les rotations, ou les tests tendineux pour une épaule), vérifier l’absence d’anomalie visible des autres zones. L’examen général relève la tension artérielle et le pouls, l’état général du patient, l’état cutané et circulatoire, la présence ou non de ganglions, l’augmentation de volume de la thyroïde ou la palpation de nodules,  la présence ou non de signes neurologiques.

L’examen clinique médical classique se borne donc à examiner les articulations et les organes indépendamment les uns des autres. On ne considère pas les liens entre les différentes articulations ni avec les organes, on ne considère pas l’organisme comme un tout.

L’examen clinique s’appuie sur l’anatomie et l’anatomie telle qu’elle est enseignée à la faculté de médecine, est une anatomie idéale, morte, qui n’existe pas in vivo. Elle ne permet pas une compréhension de l’organisme vivant.

On conçoit et on est capable de mettre en évidence lors d’un examen clinique une contracture musculaire qui peut générer une douleur localement, mais nulle part dans l’enseignement on ne prend en compte le fait que certaines fibres musculaires peuvent être plus contractées que d’autres au sein d’un même muscle et que cela a des répercussions en chaîne : Les muscles étant les leviers des articulations, cela  modifie leurs angles de travail et génère des dysfonctions et des douleurs à distance. Même la biomécanique articulaire, certificat de biologie humaine en faculté, ne tient pas compte de ce phénomène, considérant l’état musculaire comme idéal, homogène.

En rhumatologie classique on ne prend pas non plus en compte la plasticité osseuse, qui fait qu’un os n’est pas un bout de bois mais le conducteur des impacts vibratoires d’une articulation à une autre. Le tibia à la marche par exemple se tord et se détord sous l’effet du poids du corps et de la contrainte inverse du sol. Si ces torsions ne se font pas pour différentes raisons, la dynamique des articulations sous et sus jacentes, de la cheville et du genou, va être perturbée, de par la mauvaise conduction des impacts de bas en haut.

Il ne tient pas compte non plus des mobilités viscérales qui peuvent être diminuées et affecter aussi bien la fonction de cet organe que les organes voisins, les tensions se répercutant de proche en proche à l’ensemble de l’organisme.

Les dissections sur cadavres que l’on nous conseille de pratiquer en deuxième année de médecine, ne permettent que de savoir où passe tel et tel nerf, où est situé tel muscle, mais pas de comprendre comment fonctionne l’organisme. Cet exercice est utile à un chirurgien pour savoir pourquoi on utilise telle voie d’abord pour une opération plutôt que telle autre, savoir où trouver telle ou telle structure dont il faut faire l’ablation par exemple, mais le chirurgien aura aussi besoin de pratiquer sur du vivant bien sûr car il doit apprendre à gérer le saignement par exemple et bien d’autres choses encore.

Nous autres cliniciens par contre abordons toujours  l’examen clinique de nos patients comme celui de corps morts, figés où il n’y a pas de lien entre les différents processus. Cela ne suffit pas pour établir un diagnostic où c’est le processus du vivant qui doit être compris. Il manque une tonne de paramètres.  Parmi ces paramètres, deux sont essentiels à prendre en compte. Ils permettent de différencier un être humain d’un cadavre : ce sont la respiration et la circulation.

Certains pourront m’objecter qu’il s’agit de physiologie et non pas d’anatomie mais il faut justement comprendre que la physiologie modifie l’anatomie, créant une anatomie vivante, pouvant être découverte par l’observation et la palpation.

Un corps vivant c’est la façon dont le souffle se propage à l’ensemble de l’organisme, la façon dont les différents tissus (conjonctif et sanguin, et les différents organes) réagissent à cette propagation.

La respiration ne se limite pas aux poumons. C’est un processus qui touche l’ensemble de l’organisme. Avez vous déjà observé quelqu’un respirer? Le mouvement respiratoire se propage à l’ensemble de l’organisme de proche en proche. Dans le mouvement inspiratoire, la cage thoracique se soulève, le diaphragme descend et repousse les viscères abdominaux faisant gonfler le ventre, l’épaule tourne vers l’extérieur ainsi que la hanche entrainant un mouvement de l’ensemble des membres vers l’extérieur par rapport au tronc qui se soulève. L’ensemble du corps respire. Si pour une raison ou une autre (par exemple une contracture musculaire, ou une perte de ce réflexe suite à un accident de voiture), le déroulement de ce processus est entravé, les fonctions articulaires, osseuses et organiques vont être altérées.

De la même manière, si la circulation est amoindrie dans telle ou telle zone, la fonction va s’en ressentir.

Ce sont les petits mouvements (mouvements respiratoires, pulsations circulatoires) qui conditionnent les grands mouvements et pas l’inverse, de même que le fonctionnement d’une cellule conditionne le fonctionnement de l’ensemble. Comme toujours, l’invisible préside au visible.                  

La vision de l’homme, telle qu’elle est véhiculée dans les écoles de médecine, donne l’impression que les différentes parties qui nous constituent sont isolées les unes des autres, qu’il n’y a pas de liens entre elles, ou que le lien ne compte pas puisqu’on ne le prend pas en compte.

De là à penser que les pièces qui nous constituent peuvent être changées comme celles d’une voiture qu’on amène au garage, il n’y a qu’un pas.

Mais un corps humain n’est pas une mécanique morte, c’est une mécanique vivante. Vie signifie lien, communication. Tout est en lien avec tout et si on l’oublie ou si l’on n’en tient pas compte, on perd la capacité de comprendre fondamentalement ce que nous sommes et qui nous sommes.

Quel est l’apport de l’ostéopathie pour quelqu’un qui a reçu un enseignement médical classique?

Je découvris en l’ostéopathie une manière d’examiner les patients beaucoup plus fine et plus riche que l’examen médical classique.

L’ostéopathie apporte un enrichissement de la vision  de l’organisme, un autre angle de vue parce qu’on apprend à ressentir la manière de travailler des différentes partie du corps, la vie d’un crâne, d’un sacrum, à éprouver la consistance des muscles, à savoir comment se positionne de manière fine une articulation, par exemple un genou lorsqu’on le plie.  Est-il un peu trop en rotation interne ou pas assez? alors souvent l’amplitude de flexion est moindre. Car lorsqu’on plie un genou, une rotation interne du tibia sous le fémur se produit naturellement. Si elle ne peut pas se produire, la flexion est bloquée. Pourquoi la flexion est elle bloquée? Il y a globalement 3 cas de figures à envisager:

Est ce que ce problème vient des muscles en périphérie de l’articulation ? L’état de tension inhomogène des différentes fibres musculaires peut altérer la dynamique du genou qui ne peut plus être harmonieuse.

Ou bien, le problème provient-il de la cheville ou de la hanche? La main cherche, palpe, compare et par de subtiles manoeuvres rend leur équilibre aux différentes structures palpées.

Le problème vient-il d’une zone encore plus à distance ? Pour un genou on retrouve fréquemment des dysfonctions viscérales car il y a des zones réflexes des viscères sur les membres inférieurs.

Pour une simple douleur du genou, tout l’organisme va être investigué. Car les tensions se répercutant de proche en proche, une douleur du genou peut être la conséquence de dysfonctions très à distance dans l’organisme.

Lorsque la dynamique du genou a été très longtemps gênée par ces dysfonctions créant autant de contraintes articulaires et augmentant ainsi les frottements, le cartilage s’use et voici une des raisons pour laquelle l’arthrose (dégénérescence du cartilage) apparait, mais toutes les arthroses ne proviennent pas des mêmes désordres à l’origine. C’est pourquoi il n’y a qu’en examinant le patient que l’on peut connaitre la ou les causes. L’examen clinique est donc capital pour le diagnostic, plus il est riche, plus on a de paramètres, mieux c’est, et l’examen clinique ostéopathique apporte, dans cette perspective, de nombreuses clés de compréhension (pas toutes cependant, comme nous le verrons plus loin).

Pour un patient donné, l’examen clinique ostéopathique permet de comprendre la foule de désordres mineurs qui ont fait petit à petit le lit de désordres plus grands, puis de maladies. Encore une fois l’invisible conduit au visible. On ne passe pas d’un état de santé correct à une maladie d’un coup. Il y a une préparation lente, une maturation progressive des troubles qui est en général invisible à l’oeil du profane. C’est pourquoi les patients ont le plus souvent l’impression que la maladie s’est installée du jour au lendemain, mais il y avait des prémisses. La médecine classique, conventionnelle a très peu de paramètres cliniques pour appréhender ces prémisses. En effet, seul l’examen clinique précis et fin comme l’examen ostéopathique peut permettre de les détecter, en aucun cas l’examen clinique médical classique.

Est-ce que l’ostéopathie peut permettre de comprendre les douleurs lorsqu’il n’y a rien à la radiographie ?

– « Docteur, on ne sait pas ce que j’ai, on ne retrouve rien à la radiographie »

Combien de fois ai-je entendu cette complainte!

Les examens complémentaires d’imagerie ne peuvent pas mettre en évidence les désordres mineurs et pourtant des désordres mineurs peuvent être à l’origine de douleurs très fortes.

Pour une douleur donnée les examens d’imagerie sont souvent négatifs. Ce sont des examens statiques qui ne peuvent mettre en évidence que des lésions. Une dysfonction ou tension, telle que décrite précédemment, n’est pas une lésion anatomique. C’est un défaut de micro-mobilité ou de malléabilité organique et un examen statique, une photographie à un instant donné ne peut montrer un jeu de mobilité, une consistance.

Par exemple, comme déjà mentionné précédemment l’os étant vivant, il n’est pas rigide comme un bout de bois. Lorsqu’on marche il y a une torsion des tibias en appui puis une détorsion lorsque le pied est en l’air. La marche est une succession de torsions/détorsions. Cette plasticité osseuse permet d’absorber les impacts au sol lors de la marche ou de la course. Comment voulez-vous mettre en évidence la qualité de ces mouvements avec une IRM ou un scanner, qui sont des examens statiques? Seule la main pour l’instant, cet outil fabuleux, permet de l’évaluer lorsqu’on a appris à le faire. Il faut tenir compte de la plasticité osseuse du tibia pour comprendre les réactivités d’un genou. S’il y a un problème au milieu du tibia, comme une séquelle de fracture par exemple (même s’il n’y a plus rien de visible sur la radiographie), la transmission de l’information de la cheville au genou est partiellement rompue, incorrecte. On peut alors rétablir l’information en relançant la torsion manuellement. Le corps retrouve alors son mode de fonctionnement antérieur, qu’il avait en quelque sorte oublié, bloqué par une information contradictoire qui s’était en quelque sorte imprimée par dessus l’information correcte.

Comme il n’y a pas de lésion anatomique, les examens radiologiques ne révèleront rien. Il faut donc être capable de retrouver le jeu de tension manuellement sinon on ne peut pas proposer de solution de guérison à son patient. C’est alors l’enchainement des imageries, toutes plus poussées les unes que les autres -arthrographie, scanner, résonance magnétique, scintigraphie – sans résultat puisqu’on essaye de mettre en évidence une lésion anatomique là où il n’y en a pas.

Le patient est dans l’attente de la mise en évidence de la lésion sur un examen d’imagerie. Et il continue de penser que l’on ne sait pas ce qu’il a. Le fossé se creuse car la démarche suivie par les médecins égare le patient en lui faisant attendre une réponse des examens complémentaires et le coupent encore plus des paramètres qui lui permettraient la compréhension de son propre problème.

L’examen clinique ostéopathique permet donc de comprendre des douleurs là où l’imagerie est négative, c’est à dire là où il n’y a pas de lésion. Le corps est un système d’information et pas seulement une structure. L’imagerie ne rend pas compte de toute l’information, vu que c’est un examen statique. La composante dynamique osseuse n’est pas du tout révélée par les imageries dont on dispose. Un jour viendra sans doute où une technologie pourra mettre cela en évidence. Encore faudrait il que cela soit pris en considération et que la recherche dans ce sens soit développée! Et c’est là encore un des drames du déni de l’importance des composantes dynamiques : les médecins ne s’en servant pas, le besoin ne se fait pas sentir, donc rien n’est développé dans ce sens. Peut être la nouvelle ère peut elle entraîner un gain d’intérêt au développement de technologies pouvant mettre en évidence ce que la main seule, pour l’instant est capable de ressentir.

Le corps, système d’information, pouvez-vous nous expliquer cela un peu plus?

Nous avons vu qu’il peut y avoir un problème de transmission de l’information entre deux articulations, nous avons pris l’exemple du genou et de la cheville mais n’importe quelles articulations peuvent bien sûr être concernées. De la même manière, cette rupture de l’information peut être le fait d’une séquelle de fracture, mais aussi de bien d’autres phénomènes : la contracture de quelques fibres musculaires, une habitude positionnelle, une sidération osseuse par un choc, un blocage du mouvement respiratoire d’un segment osseux,…

Dès lors qu’il y a un problème dans la transmission des informations, il y a une manifestation pathologique. L’information est quelque chose de subtil, comme nous l’avons vu, il n’y a pas forcément de lésion visible associée dans la structure.

Il vaut donc mieux comparer l’organisme à un ordinateur qu’à une voiture, on est plus proche de la vérité. Les problèmes sont des sortes de bugs informatiques et lorsqu’on sait faire, on peut reprogrammer l’ordinateur pour régler le problème.

Prenons le cas des hernies discales. Les hernies discales sont des saillies du disque entre deux vertèbres qui vont irriter un nerf, par exemple le nerf sciatique. On a mal, on ne peut plus marcher ou rester assis de façon prolongée par exemple. On peut comparer la hernie discale à un virus informatique responsable de certains dysfonctionnements de la machine. L’ostéopathie va corriger des paramètres qui vont donner à l’organisme la capacité de faire en sorte que la hernie gêne moins le système ou plus du tout, tout comme un programme informatique qui met le virus en quarantaine. Le virus est toujours là mais il n’empêche plus la machine de fonctionner. De la même manière, la hernie discale est encore là mais elle n’empêche plus le patient de vaquer à ses occupations.

On voit bien que le problème n’est pas la lésion mais la gestion de l’information par le système. Ce n’est pas parce qu’il y a une lésion tangible (la hernie discale) qu’il faut opérer. Il faut améliorer la capacité de gestion de l’organisme. Les patients me disent, il y a une hernie il faut aller l’enlever sinon je ne vais jamais guérir. Pourtant si on faisait des scanners à tous les gens qui passent dans la rue on trouverait des hernies chez 40%, et seulement 10% en souffrent. Cela signifie que 30% des gens ont une hernie discale et n’en souffrent pas, c’est énorme.

On ne peut donc pas réduire la santé à ce qui apparaît ou non dans un examen radiologique. De toute façon les chirurgiens le savent bien, et ils n’opèrent qu’en cas d’urgence (paralysies sévères ou troubles uro-génitaux) ou lorsqu’il reste des douleurs après un traitement médical bien mené jusqu’au bout, car c’est seulement dans ces cas là que la chirurgie est nécessaire et donne de bons résultats.

Le champ d’intervention de l’ostéopathie se situe dans l’ordre de constitution de la maladie avant le champ d’intervention de la médecine.

Car l’ostéopathie est une médecine fonctionnelle (ce n’est pas la seule) à la différence de la médecine classique que l’on pourrait qualifier de lésionnelle ou symptomatique.

En effet, l’ostéopathe peut soigner des désordres qui ne sont pas encore des maladies, là où le médecin va vous donner quelques médicaments inefficaces après vous avoir dit « il n’y a rien à la biologie, rien à la radiographie, vous n’avez rien ».

En levant les dysfonctions mécaniques on améliore la vascularisation des organes, on corrige l’expression mécanique des désordres physiologiques sous-jacents, on empêche que des désordres mécaniques viennent se surajouter aux lésions existantes. Mais on ne peut pas comprendre complètement le mode de fonctionnement d’une personne à l’intérieur de sa pathologie.

Le mot de la fin?

L’ostéopathie apporte des réponses et des solutions dans plusieurs cas de figures:

– comprendre pourquoi le patient à mal lorsqu’il n’y a pas de lésion à l’imagerie donc faire un diagnostic ostéopathique différent du diagnostic médical

– comprendre pourquoi les douleurs persistent malgré les médicaments, lorsque la guérison est compromise par un trop grand nombre de tensions,

– même si le problème a disparu avec les médicaments, pour essayer d’éviter la récidive en changeant les conditions mécaniques qui ont fait le lit de ce problème.

Un meilleur équilibre est rendu à l’organisme et sa capacité à gérer à nouveau les déséquilibres, c’est à dire sa capacité d’adaptabilité.

L’ostéopathie permet donc une lecture mécanique fine de l’organisme, et d’apporter certaines améliorations physiologiques mais l’ostéopathie n’est pas d’un grand secours dans un certain nombre de maladies.  Elle a une limite. Pour une compréhension physiologique plus poussée, la médecine traditionnelle chinoise ou une autre lecture physio énergétique de l’organisme est nécessaire.