Des croyances à modifier pour une médecine d’avenir

La plupart des gens pensent que « seuls les médicaments peuvent soigner ». Or l’expérience nous montre tous les jours les échecs et les limites des traitements chimiques artificiels. C’est le concept même de traitement chimique artificiel qu’il faut revoir pour ne pas polariser toute la recherche dans une voie unique, voie certes nécessaire mais insuffisante.

Ce choix de traitement a été effectué à l’époque de Pasteur contre bon nombre d’autres possibilités en raison des perspectives économiques qu’il offrait. En réduisant la maladie à des facteurs extérieurs on pouvait fabriquer et vendre des produits agissant contre ces facteurs extérieurs. Cette décision purement économique au départ est maintenant devenue un dogme et un monopole exclusif dans le secteur de la santé qui, à grand renfort d’informations biaisées est devenu le support de la croyance de beaucoup.

Penser que c’est la chimie artificielle qui va venir à bout des maladies chroniques est une croyance dont l’inexactitude est démontrée tous les jours puisque les médicaments sont inefficaces pour guérir les maladies chroniques. On pense que la recherche n’est pas assez développée mais ce n’est pas une question de développement des mêmes paramètres, mais d’élargir le champ de travail et de raisonnement, de la féconder par d’autres réalités.

La grande efficacité des médicaments pour soulager puissamment mais transitoirement des symptômes fait croire que cette démarche peut aussi régler définitivement les maladies chroniques. Mais c’est ne pas prendre en considération ce que nous sommes fondamentalement. Une entité complexe avec une histoire de vie, des capacités de régénération et de reconstruction. Comment nous construisons nous de la naissance à l’âge adulte? Comment nous régénérons-nous? Qu’est ce que la vie? La chimie ne régénère pas, au mieux elle remplace telle ou telle hormone, telle ou telle substance, mais ne permet pas à l’organisme d’en refabriquer, de régénérer son propre potentiel, donc de se réparer. Considérer la maladie comme des processus à bloquer ne suffit pas, il faut considérer la vie, la vie comme un potentiel à stimuler en termes de chimie naturelle, de constitution physio énergétique, vibratoire, d’informations mémorielles …

L’avenir est à l’introduction en médecine classique de ces considérations qui concernent la vie et la santé. La médecine traditionnelle chinoise apporte en ce sens la compréhension de beaucoup de processus physioénergétiques qui enrichissent d’un nouvel éclairage nos mécanismes profonds.